Chapitre 1 « La cité lointaine »
Cela faisait maintenant quelques jours que le combat avait eu lieu et la princesse été revenue au royaume, vivant de nouveau au château. C’est dans le plus grand désarroi qu’elle rapporta la nouvelle de la mort du seigneur à son frère qui malgré tout ne reprocha rien à sa sœur. Il fit renvoyer la dépouille du fils volt vers les terres du nord et réuni ses conseiller dans le plus grand secret. Il savait très bien que les représailles ne serait pas longues, Adrian étant le seul fils du roi Aderian, l’héritier mort, la guerre était ainsi déclarée…
Elendur annonça à toutes l’assemblée réunie le but de ce rassemblement et tous reçurent la nouvelle avec étonnement et peur, il était clair que maintenant, il fallait s’attendre à un combat qu’il serait dur de remporter avec une armée si peu peuplée comparait à celle qui viendrait bientôt marcher à leur rencontre. « Il nous faut rassembler les royaumes au plus vite, si Ninquë affronte seul ces ennemis, c’est tout Eärendil qui finira en ruine, et ça, Mæglin en est aussi conscient que moi, j’ai envoyer un messager avant la réunion pour l’informer, j’attend sa réponse en espoir d’un entretient » fini par dire le roi créant le silence dans la pièce. Un homme à l’air maussade et au front dégarni fut le premier à reprendre la parole « Unir Morna et Ninquë ? Mais majesté, vous n’y pensé pas ! Votre père ainsi que tout vos ancêtre avant vous, on entretenu le royaume sans jamais faire appel au noirs Morna dont le cœur est sombre et impur, les querelles des royaumes sont là depuis des temps très reculés, mêmes les elfes n’en ont plus le souvenir ! ». « Raison de plus, ses bêtes batailles n’ont que trop durer, dois-je te rappeler le nom de ta reine ? Faná est le nom de ton ennemi, renieras tu pour autant celle qui porte ton futur roi ? » Le silence se fit de plus belle jusqu'à ce que la porte s’ouvrit brutalement… Une silhouette se détachait de la faible lumière que dégager les torches et une voix s’éleva «Mon rois! Je me présente en ces jours sombres, prémisses de la plus noir période que votre royaume devra endurer. Il se pourrait même que se soit la dernière. »
La voix était grave et rocailleuse, elle résonnait dans la salle tandis que l'homme ne bougeait pas d'un pouce. Le roi se leva alors et regarda le nouvel arrivant d'un oeil où briller une lumière de fureur. Il n'acceptait pas qu'un homme pût ainsi entrer dans une salle sensée secrète et qu'il s'adresse ouvertement a lui en prédisant des catastrophes sans plus s'expliquer.
«Avancez! Mettez vous à la lumière que je puisse voir votre visage. Votre voix ne m'est pas inconnue mais je n'arrive pas à mettre un visage dessus. Expliquez nous donc qui vous êtes pour osez ainsi pénétrer dans cette salle en présence de mes conseillers! »
« Pardonnez moi messires, je m'oublie.. »
L'étranger fit quelques pas en avant afin de présenter son visage barbu à l'assemblé. La surprise qui saisie le roi ne fût pas moindre loin de là. Devant lui se tenait l'ancien chef de ses chevaliers, il avait démissionné il y avait bien 8 ans de cela. Plus personne n'en avait plus entendu parler, et il n'avait pas donné de nouvelle de son côté. Les années ne l'avait pas vraiment marqué, mais a présent ses cheveux jadis d'un bruns profond était parsemé de gris ainsi que sa barbe apparemment de quelques jours, il avait les yeux profondément enfoncé dans les orbites mais son visage qui semblait rieur habituellement était en ce moment là grave et son regard allumés d'un feu intérieur. « Sir Boren?! Mais... »
« Je sais mon rois », fit le chevalier en l'interrompant, nombres d'année et de kilomètres nous on séparés. Je ne pouvais pas donné de nouvelles car dans mon pays la paix règne avec les alentours, par la principale raison que personne ne connaît ce lieu. Je ne pouvez pas mettre ainsi en danger la vie de mon peuple inconsidérément mais maintenant je viens mettre mon épée à votre service et a celui de votre royaume entier. Elendur le regarda de longues secondes dans le silence mais décida finalement de répondre à l’arrivée ainsi étonnante d’un bien vieil ami « Prenez place je crains que nous n'ayons beaucoup de chose à débattre autour de cette table. » Sirak avança et prit place face au roi, à l’autre bout de la longue table rectangulaire qui été au centre de la salle « Et bien plus encore si j'en crois les dires de dame Andréalphus que je me suis permis d'emmener avec moi. Elle a des choses importantes à dire. »
Une silhouette était restée en retrait pendant que le chevalier exilé renouait le contact avec le Roi des terres lumineuses. Ces années étaient lointaines, les armoiries sur les murs, les armures des soldats, tout cela refaisait surface dans son esprit, les pensées allant à un rythme effréné. L’odeur du sang, les combats dans le royaumes, les évènements passés. Les visages firent leur apparition, le seigneur Boren, Dame Linoa, Deläyna, Elendur, Lotsë, Meaglin et tous les autres. Tout ce qui avait été oublié revenait en un instant. Seuls les deux gardes surveillant la seule porte de la salle semblaient l’avoir remarqué, celui de gauche la scrutait des pieds à la tête, sa grande cape l’enveloppant et son visage à demi voilé par une capuche ne facilitant pas l’approche diplomatique.
Il esquissa un mouvement de sa hallebarde pour empêcher l’étrange inconnu d’avancer, son acolyte l’imita, les deux bâtons se croisèrent devant le visage dissimulé, faisait grincer leurs courtes lames de métal. Il n’était pas dans les habitudes des soldats de Ninquë de laisser des individus louches errer dans l’enceinte du château, l’inconnu devait donc être accompagné pour avoir pu passer la grande porte, mais il n’était pas question de le laisser passer celle d’une salle secrète.
« On ne passe pas, cette pièce est réservée aux officiers » Lâcha t’il
La capuche tourna lentement vers lui, il pu distinguer les deux yeux luisant d’un félin le fixer. D’intenses maux de têtes étreignirent son crane, il se mit à entendre des sifflements , des voix parlant dans une langue inconnue, des cris de terreur, tout cela dans sa propre tête. Il resta interdit devant le regard horrifiant. Ne tenant plus cette souffrance maléfique, il retira son arme du passage, son subalterne ne chercha pas à comprendre et fit de même. Les yeux se détournèrent et le personnage d’allure sombre s’avança, les voix et les douleurs se turent presque instantanément.
Délaissant le garde pour aller prendre place sur le siège à la droite du Chevalier Sirak, l’étranger abaissa sa capuche.
L’épais tissu noir laissa place à un visage d’une pâleur cadavérique, les traits fins se dessinèrent dans la semi obscurité. Le mythe apparu, une histoire racontée à la veillée dans le but d’impressionner, celle de la jeune femme aux cheveux gris, Andréalphus la vampire.
Elle dévisagea chaque personne de l’assistance, puis se mit à fixer le Roi.
« Je suis ici à la demande du chevalier Boren, me demandant de vous faire récit des affaires qui se déroulent en ce moments même dans les Terres nordiques.
J’ai eu l’occasion de passer par le territoire du Seigneur Volt, il y a de ça plusieurs lunes. J’ai vu le Roi pleurer sur le tombeau de son fils, récemment mit en terre. J’étais assez proche pour ressentir la colère du monarque, et l’entendre jurer la perte de Faménoril entre deux sanglots.
Il ne s’écoula que quelques nuits avant que mes yeux puissent voir les garnisons de trois forteresses se rassembler sur le chemin de la guerre, marchant en ce moment même vers cette cité. »
La voix d’outre tombe se tut laissant le Roi et ses conseillés contempler l’ampleur du problème.
Sujet: Chapitre 1 ~ La Cité Lointaine 
