Gabrielle Samaëlle Assassin/Mercenaire
Nombre de messages : 1 Age : 35 Date d'inscription : 08/07/2009
| Sujet: Gabrielle Samaëlle Ven 17 Juil - 0:20 | |
| Nom : Samaëlle
Prénom : Gabrielle
Age : 190 ans (ou l’équivalent d’environ 25 ans humains)
Race : Elfe des bois
Lieu de naissance : Une caravane de passage près de la vallée d'Hisië.
Emploi : Assassin/Mercenaire
Histoire :
(« Nul besoin de me battre pour prouver que j’ai raison, je n’ai pas l’envie d’être pardonnée. »)
Un soir, alors que vous serez encore une fois assis dans l’auberge, vous oserez approcher de la femme qui est toujours assise seule à sa table. Celle qui craque des allumettes, inlassablement, et les regarde brûler, ne les éteignant que peu de temps avant qu’elles lui brûlent les doigts. Vous serez intrigué, mais n’oserez pas poser les questions que vous aurez au bout de la langue. Et elle, comme si elle lisait dans vos esprits, elle parlera. D’elle. De son histoire.
Je m’appelle Gabrielle Samaëlle. On me connaît aussi sous le nom du Faucon. Même si je ressemble plus à un vampire par ma peau pâle, je suis une Elfe, une Elfe des bois. Je suis une pure, mes parents étaient tous deux des Elfes. C’étaient des artistes tous les deux, soi-disant. Je n’ai pas suivi leur voie, mais il faut me comprendre aussi. J’étais bien trop attirée par les couteaux que mon père utilisait pour jongler. Alors devenir une vulgaire acrobate ou autre chose d’encore plus stupide, c’était probablement au-dessus de mes forces. C’est pour ça que j’ai fini par quitter la petite caravane itinérante de la troupe pour me lancer dans ma propre vie. Je n’avais pas beaucoup d’argent en poche, et juste deux des poignards de mon père en guise de défense. C’est ainsi que je me suis retrouvée à parcourir le pays pour finalement arriver à Ofelmë. J’étais alors presque morte de faim et de froid, je n’avais plus un sou, m’étant faite attaquer au détour d’un chemin par une bande de brigands sans vergogne. J’avais eu la chance de réussir à fuir, car les lueurs lubriques de leurs regards ne m’ont guère inspirée.
Ofelmë, petite ville portuaire. Un capitaine de navire me retrouva presque sans vie dans une ruelle, et m’embarqua sur son bateau. Quand je me réveillai, nous étions déjà loin sur l’océan. Pour la première fois, j’expérimentai la navigation et le mal de mer. Le vieil homme, même s’il était moins âgé que moi, entreprit de me raconter sa vie, celle de son bateau. A la fin de cette journée, j’étais déjà un membre de l’équipage. Je divertissais les hommes de temps à autre avec les jongleries que je m’étais promis de ne pas faire, je m’installais en haut du mât et guettais l’horizon. J’étais d’ailleurs plus à l’aise en hauteur. Ça me rappelait les arbres dans lesquels j’avais pu monter, et m’évitait de rester trop longtemps sur le pont du navire, où mon mal de mer se rappelait trop joyeusement à moi. En échange de mes divertissements, les hommes m’apprirent à me battre avec les poignards qui me restaient de mon départ. Ils me montrèrent les ficelles du métier de navigateur. L’un d’eux était un ancien assassin reconverti, et j’adorais l’écouter le soir, quand il racontait son expérience. Voyant à quel point je semblais intéressée, il m’enseigna tout de son ancien métier. Cinq ans passèrent ainsi.
Le navire revint finalement au continent, et je quittai là mes compagnons des dernières années. Le capitaine me remit même une bourse pleine à craquer d’Earis. Avec cela, je me payai Khan, pour la moitié de ce qu’un aussi bon cheval aurait dû coûter. Il est devenu une part de moi, bien que faisant aussi ses propres caprices. C’est un fougueux, mais son cœur de grosse bébête est en or. Il m’en aura fait baver avant de pouvoir finalement rejoindre Eärendil. Mais je dois avoir la tête aussi dure que lui, parce que même au bout de la vingt-cinquième fois, je continuai à remonter en selle quand il essayait de m’en faire tomber. Eärendil. Jamais, dans ma vie d’Elfe de campagne et de mer, je n’avais vu une ville aussi grande. Tout n’est que bruit et agitation. Heureusement pour moi qu’il y a une forêt pas trop loin. C’est là-bas que je passe mes nuits. Les auberges sont bien trop chères pour ma modeste personne, et on y fait des rencontres bizarres. Quand j’ai sommeil, je grimpe à un arbre, laisse Khan en bas et dort tranquille. Cette grande bourrique de cheval me réveille à coups de sabot dans le tronc quand il en a assez, mais je crois qu’il préfère aussi cette situation de liberté à l’idée de se retrouver coincé dans un box avec d’autres chevaux.
J’étais à peine âgée de 120 ans (soit 18 ans humains) quand j’ai entamé ma nouvelle carrière. Ce serait mentir que de dire que mes débuts furent aisés. Bien au contraire. J’avais toute une réputation à me faire. Mais après l’assassinat de quelques troubles fête, ou la protection d’un village contre des bêtes enragées, je trouvai de plus en plus facilement du travail, et mes commanditaires étaient de plus en plus souvent des personnes qui payaient. Bien, d’ailleurs. J’ai pu ainsi changer mon équipement désuet : mes nouvelles lames m’assurent une rapidité optimale ainsi qu’une discrétion dont je me plais fort. Je suis devenue à la fois mercenaire et assassin. Le premier me permet d’œuvrer au grand jour, tandis que le second me ramène à user de qualités très elfiques, que j’affectionne. Je n’accepte pas n’importe quel travail. Une fois, on voulait que j’assassine un sénateur. Je sais qu’il avait un garde du corps, un certain « Musaraigne », je crois. En tous cas, j’ai refusé. Ceux à qui le commanditaire a confié le boulot devaient vraiment être des amateurs. Si ça avait été moi, déjà, je ne me serai pas fait attrapée. Et on n’aurait même pas su que c’était moi.
Vous vous demandez pourquoi on m’appelle le Faucon ? C’est assez simple, en réalité. Il paraît que je plonge sur mes victimes aussi vite que ce petit rapace, et aussi rapidement que lui je m’envole à tir d’aile de ma scène de crime. Je ne sais pas si tout cela est bien fondé, je ne me vois jamais moi-même dans le feu de l’action. Me battre, c’est un peu comme des pas de danse que je dois enchaîner. J’ai fait du meurtre tout un art. Cela fait maintenant plus de cinquante ans que j’exerce. Je n’aspire pas à une vie tranquille, j’aime trop ma vie comme elle est. Je voyage sans cesse, gagne de l’argent plus facilement qu’en travaillant dur, et je ne m’attache à personne. L’amour ? Je le rencontrerai peut-être au détour d’un chemin. Je ne mêle pas les sentiments à mon travail, ça ferait trop de gâchis. Quant à mon dernier contrat en date… On ne vous a jamais dit que les femmes aux yeux verts étaient dangereuses ?
Voilà sur quels mots se finira votre vie. Personne dans l’auberge encore n’a remarqué que vous étiez mort. Tous les yeux sont braqués sur la femme qui part, celle qui n’aura pas joint l’assemblée une seule fois ce soir, celle qui laisse une odeur d’allumette craquée derrière elle. Celle qui a un sourire collé à la bouche, mais si discret qu’on se demande si c’en est réellement un.
Vêtements préférés : Gabrielle porte des vêtements qui ont une protection en cuir cousue sous le tissu. Ses tenues sont généralement noires ou marrons. Elle affectionne les tuniques aux manches longues qu’elle barre d’une ceinture à laquelle elle attache une bourse remplie d’argent. Elle porte des sandales type spartiate en été, et en hiver des bottes dont l’intérieur est en fourrure. Selon la saison, elle se couvre d’une cape ou non. Contrairement aux autres Elfes, elle n’aime pas particulièrement les parures riches. Et puis c’est trop voyant et ça fait plein de bruit quand on marche, et quand on a un métier tel que le sien, un minimum de discrétion est demandé.
Description : Des yeux plus verts que la plus pure des émeraudes. De longs cheveux d’ébène, coupés par une mèche blanche. Elle ne l’a que depuis qu’elle est montée sur le navire qui l’a portée sur les eaux pendant cinq ans. Les marins disaient que c’était son mal de mer qui ressortait sur son physique, et Gabrielle en riait. Ses cheveux n’ont jamais repris leur couleur originelle. Elle est assez grande, mais en même temps, c’est une Elfe, me direz-vous. Depuis qu’elle travaille, elle s’est musclée un peu, et elle est devenue très agile. Après son premier assassinat, elle s’est fait percée l’arcade sourcilière gauche. Elle porte aujourd’hui un anneau doré auquel pend une chaînette munie de décorations. Quand elle a commencé à devenir plus connue dans son domaine, elle s’est fait tatouée ce qui pour elle représente un faucon à la base de la gorge, ainsi que des serres de rapaces dans la nuque, qui se ramènent jusqu’à l’avant de son cou.
Caractère : C’est une meurtrière joyeuse. Elle a un grand sens de l’humour, et elle aime les jeux à boire. Plutôt lunatique dans son comportement, tantôt elle sera vive, toujours en action, incapable de rester en place. Et d’autres fois, elle se posera, craquera une de ses éternelles allumettes et la regardera se consumer, puis la fumée qui s’envolera dans les airs. Toujours avec un sourire en coin. Bien sûr, elle peut se mettre en colère, mais elle préfère rire des comportements idiots qui l’énervent.
Signe(s) distinctif(s) : Un petit sourire en coin très discret qu’elle affiche toujours, peu importe les circonstances. Et un tic : elle adore craquer des allumettes à tout bout de champ, puis souffle dessus et observe la fumée qui s’élève dans les airs.
Animal de compagnie : Khan, un cheval aussi noir que la nuit avec une zébrure blanche entre les deux yeux.
Equipement : Deux brassards de cuir attachés à ses poignets. Sur ceux-ci, deux lames effilées qui coulissent. D’un simple mouvement des bras, Gabrielle peut donc s’offrir une nouvelle continuité de son corps. (si vous ne voyez pas à quoi je pense, rappelez-vous les armes de Lucian dans Underworld) | |
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